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Intro | Historique des marées noires | L'Erika et le naufrage | Les opérations de nettoyage et de lutte | Les dégâts écologiques | Les conséquences économiques

LES CONSEQUENCES ECONOMIQUES

le tourisme et la pêche également victimes de l'Erika

 

Deux principaux secteurs d'activité ont souffert de la marée noire : la pêche, l'ostréiculture, etc. et le tourisme.

L'activité maritime bloquée par la pollution

Aujourd'hui, la majorité des secteurs d'activité liés au commerce maritime ont pu reprendre une activité normale. Mais l'année 2000 a été une année noire pour beaucoup de pêcheurs et ostréiculteurs bretons.

En premier lieu, la production de coquillages a dû être arrêtée car il s'agit d'un produit (comme il est expliqué précédemment) qui conserve en lui la toxicité du polluant. Les pêcheurs à pied notamment ont donc subi une période de chômage.

Mais en plus du réel danger est venu se greffer au problème une « psychose » face aux produits de la mer, qui a été particulièrement néfaste puisque les événements intervenaient juste avant les fêtes de fin d'année, période habituellement prospère pour ce commerce.

Le cas de l'ostréiculture illustre parfaitement ce phénomène de crainte puisqu'il a été constaté à l'époque que même les produits du nord de la Bretagne se sont beaucoup moins vendus que lors d'une fin année habituelle. Pourtant, suite aux mesures de précaution (les huîtres polluées ont été détruites, les autres isolées dans des bassins clos) aucun risque n'existait pour le consommateur.

Par ailleurs, d'autres types de pêche ont été touchés plus momentanément et moins gravement, comme la pêche au filet. On peut aussi citer le cas de l'arrêt de production de sel des paludiers de Guérande (Loire Atlantique) pour l'année 2000.

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La baisse de l'activité touristique en 2000

Malgré de gros efforts pour nettoyer les plages et une campagne de publicité pour le tourisme sur la côte Atlantique, les professionnels ont enregistré une diminution de leur chiffre d'affaire pour la saison 2000. C'est notamment la présence de la clientèle étrangère (hollandaise, et britannique notamment) qui a fait défaut alors qu'elle est habituellement fervente amatrice des côtes bretonnes.

Les pertes pour ce secteur d'activité dues à la marée noire, qui sont difficilement chiffrables approcheraient les 3 milliards de francs.

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Bilan

Les deux points abordés précédemment ne concernent qu'une partie des dommages chiffrables. Bien entendu, les opérations de sauvetage, nettoyage, etc. sont également considérable. Les frais conséquents à la pollution sont pris en charge par TOTAL (pompage de l'épave), par le FIPOL (Fond d'indemnisation des pollutions par hydrocarbures) et en grande partie par les collectivités et les victimes elles-mêmes.


D'après une étude du cabinet MAZARS ET GUERARD
Source Ouest France

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