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CONCLUSION

On retiendra donc de l' « affaire Erika » qu'il s'agit d'un naufrage ayant eu des conséquences dommageables sur l'environnement ainsi que sur l'économie maritime et touristique. Mais ces conséquences apparaissent à chaque marée noire, donc très fréquemment (cf. historique) et ce n'est pas nécessairement un pays riche comme la France qui en est la victime. Récemment, le naufrage du Cargo Jessica mettait en péril l'écosystème des îles Galápagos. L'Inde a également connu un risque de marée noire due au récent tremblement de Terre.

En cherchant des solutions à ce problème, on pourrait s'orienter vers les décisions prises par les Etats-Unis après le naufrage de l'Exxon Valdez qui consistent à interdire sur leurs eaux territoriales des navires potentiellement dangereux. Mais ce comportement, applicable uniquement par des pays qui en ont les moyens, consiste en fait à renvoyer les risques vers d'autres pays (les plus pauvres bien sur !).

En réalité, c'est un système de fonctionnement de la navigation commerciale actuelle qu'il faut attaquer. Il est nécessaire que les multinationales du pétrole, toutes puissantes et intouchables aujourd'hui, cessent leur course au profit. En effet, il est inadmissible que, sous prétexte de diminuer des coûts d'exploitation, de tels risques soient pris. Et au delà de ça, il s'avère que les pratiques ici misent en cause sont intimement liés à des organisations mafieuses de tout type.

Un autre point important est l'indemnisation des préjudices subis. La facture s'élève à environ 6 milliards de francs dont 1 milliard est assuré par TOTAL (pompage de l'épave) et 1,2 milliard par le FIPOL. Le reste de la facture, en l'état actuel des choses, sera donc à la charge de l'Etat, des communes, etc., c'est à dire à notre charge.

Mais, ce qui semble bien plus grave, ce sont les dégâts subis par l'environnement. Qui peut évaluer le prix de 60 000 oiseaux mazoutés (ce chiffre correspond uniquement à ceux qui ont été recueillis) et d'un écosystème, déjà meurtri par l'homme, perturbé pour des décennies ? En fait, il ne s'agit plus ici de dégâts chiffrables, et c'est malheureusement pour cela qu'ils semblent souvent secondaires, mais d'un héritage empoisonné qu'on laisse derrière nous et dont les conséquences se feront sans doute sentir dans le futur.

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