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LES DEGATS ECOLOGIQUES

L'environnement maritime
victime du pétrole

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Les dégâts sur l'environnement causés par une marée noire sont relativement difficiles à évaluer. D'une part, il est presque impossible d'évaluer ceux créés au large, d'autre part, sachant que, par exemple, vingt ans après le naufrage de l'Amoco Cadiz, l'écosystème en porte toujours les traces, on ne peut réaliser des observations que sur une durée de plusieurs décennies.

Une chose est sûre, ces dégâts sont très importants et très divers ; ils touchent la globalité de l'écosystème, des espèces aquatiques à la flore marine. Nous n'aborderons ici que deux aspects : les oiseaux et la faune marine.

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Les oiseaux mazoutés

Les oiseaux sont toujours les victimes les plus évidentes d'une marée noire, et cela pour deux raisons :

- Au large, ils peuvent se poser sur une nappe de pétrole dont ils sont alors recouverts. Ceci crée une asphyxie de l'animal et, dans la mesure où ils risquent d'avaler du polluant, leur système digestif est également sérieusement atteint.

- Le pétrole atteignant la côte ou les rochers peut endommager le milieu de vie des oiseaux et en particulier leur nid.

Toutes sortes d'oiseaux ont été touchées, qu'il s'agisse d'espèces du grand large (Guillemot de Troïl, etc.) aussi bien que du littoral (canard eider, etc.). Des centres de recueillement spécialisés, dont le plus important est l'école vétérinaire de Nantes, ont commencé un peu avant Noël 1999 à soigner entre 250 et 1000 oiseaux par jour. Le 1er mai 2000, la Ligue de protection des oiseaux dressait le bilan suivant : 63 577 oiseaux recueillis dont 61 241 n'ont pas pu être sauvés. C'est un « record » jusqu'alors détenu par l'Exxon Valdez (40 000 individus recueillis). Mais il s'agit là uniquement des oiseaux qui ont pu être amenés à ces centres, tous les oiseaux morts au large ou retrouvés morts sur les côtes ne sont pas pris en compte.

On imagine alors assez tristement la quantité réelle d'oiseaux victimes de l'Erika.


Récéption d'oiseaux morts au centre de Nantes
Source
www.erika2000.fr.st

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La faune marine

Les coquillages sont une cible particulièrement sensible de la pollution dans la mesure où ils accumulent les composants toxiques sans toutefois les éliminer. De plus, par ce biais, ils introduisent la pollution dans la chaîne alimentaire. Par ailleurs, les couches de pétrole recouvrant les plages peuvent tuer les espèces vivant sous le sable en les empêchant de remonter à la surface.

Les poissons, par contre, sont plus protégés dans la mesure où ils sont très peu en contact avec la surface et où ils sont aptes à dégrader le pétrole naturellement. Les poissons de profondeur, en particulier, ne sont pas des victimes de la marée noire.

Enfin, les crustacés seraient dans une position intermédiaire face au danger.

Globalement, la faune marine n'a pas subi de mortalité massive, surtout si on se réfère à la quantité d'oiseaux morts suite au naufrage.

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